Nous avons avancé dans l'impression des documents. Pour rappel, les ordres graphiques de chaque page sont collectés dans une Picture Mac. Il faut donc traduire chacun de ses ordres en équivalent Cairo/Pango et les envoyer au pilote d'impression de GTK. Par exemple, l'option d'impression des diagrammes d'accords fonctionne plutôt bien. |
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by Didier Guillion | | | |
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Nous nous sommes mis à ALSA, une librairie permettant d'accéder à la carte son sur Linux. ALSA est installée automatiquement avec Ubuntu, ce qui est pour nous une condition sine qua non, car nous ne voulons pas demander à l'utilisateur d'installer un module tiers sur son système (du coup, nous n'avons pas utilisé, par exemple, la librairie Jack). Ce matin, le premier son était émis par Melody Assistant lors du jeu de la musique. Une simple onde sinusoïdale, qui nous a permis de vérifier qu'ALSA était fonctionnel et que tout était bien en place. Il nous a suffi ensuite de remplacer ce calcul de courbe sinus par l'interprétation de la musique, et nous avons obtenu la sortie sonore complètement fonctionnelle, avec la barre de progression, les effets, Virtual Singer, etc. Du point de vue performances, il nous est difficile de juger, car nous travaillons sur une machine virtuelle. Mais en l'état, la latence, bien qu'assez longue, est comparable à celle qu'on obtient sur Windows avec les paramètres standards. Nous avons lu qu'ALSA gère aussi la MIDI. Nous allons voir ce que nous pouvons faire de ce coté-là, mais nous ne sommes pas encore sûrs que notre machine virtuelle gère les entrées-sorties MIDI. |
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by Olivier Guillion | | | |
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Nous nous heurtons depuis plusieurs jours à des difficultés dans la gestion des fenêtres sous Ubuntu/GTK. Contrairement aux autres systèmes sur lesquels nous avons pu travailler jusqu'ici, la gestion de l'interfaces, et donc des fenêtres, est organisée en couches logicielles séparées, empilées les unes sur les autres, et ne communiquant entre elles que par un nombre réduit d'entrées (GTK utilise le système de fenêtres de X11 sur Ubuntu, mais existe aussi sur Windows ou Macintosh, utilisant alors ces systèmes en couche basse) En pratique, une application sur Linux doit utiliser les entrées de plus haut niveau (GTK). En effet, utiliser directement X11 est difficilement envisageable, car cela court-circuite le système de plus haut niveau, qui gère par exemple la liste des fenêtres ouvertes sur le bureau, leur nom dans la barre de tâches, l'empilage des fenêtres des diverses applications ouvertes en même temps, le click sur une des fenêtres qui remet l'application au premier plan, etc. Malheureusement, ce système de couches réduit au plus petit dénominateur commun les possibilités offertes à l'application, afin que GTK reste compatible avec les divers OS sur lesquels il est censé tourner. Ce qui fait que des fonctions de relativement bas niveau sont complètement absentes, et des mécanismes de haut niveau ne sont pas débrayables. Par exemple, ACAM a besoin de gérer lui-même l'ordre d'empilage des fenêtres (Z-Order). Sous Acam, l'utilisateur peut très bien cliquer sur une fenêtre sans que celle-ci passe nécessairement au premier plan (devant, il peut y avoir des palettes d'outils, d'autres fenêtres diverses, les menus contextuels ou les bulles d'aide). GTK s'obstine à vouloir trop en faire, et à essayer de gérer cela tout seul, passant les fenêtres cliquées à l'avant-plan sans qu'il soit apparemment possible de l'en empêcher, réorganisant l'ordre des fenêtres de l'application selon sa logique propre, etc. On bataille donc pour reproduire les fonctions de base dont on dispose sur Mac et PC, mais pour l'instant, la bataille n'est pas gagnée. |
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by Olivier Guillion | | | |
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La première étape du jeu de la musique sous Ubuntu a été franchie : il s'agissait de faire fonctionner notre "moteur" qui converti les notes en données numériques. Cela marche et nous pouvons donc générer des fichiers WAV, AIFF ou OGG à partir de fichier musicaux Harmony. Dans la foulée Virtual Singer a été testé et est opérationnel. Les fichiers MIDI sont correctement générés également mais les fichiers MP3 semblent vides, à étudier. Maintenant que les données numériques sont correctes il faut les envoyer sur l'interface de mixage de son d'Ubuntu , nous allons très certainement passer par la couche ALSA. |
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by Didier Guillion | | |
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La progression se fait par à-coups. Nous buttons plusieurs heures sur un problème et la solution trouvée, des pans entiers de l'interface apparaissent. Il n'est apparemment pas possible de faire travailler Pango/Cairo (le gestionnaire de texte) à partie de polices non installées dans le système (Melody gère normalement les polices de manière embarquée dans l'application). Nous avons donc installé la SToccata à la main, ce que devra faire notre programme d'installation donc. Une fois cela en place nous avons constaté de gros décalages des caractères musicaux. En premier lieu nous avons suspecté un problème intrinsèque à notre police et il s'est avéré en fait que nous avions fait une mauvaise interprétation d'une des entrée Pango. Les documents musicaux se chargent et s'affichent correctement : C'est un grand pas en avant ! La gestion des fichiers temporaire a été implémentée ce qui a permis d'accéder à la recherche dans l'interface (qui utilise beaucoup les fichiers temporaires) : Prochaine étape sur notre cahier de route, corriger les problèmes de focus sur les fenêtres : parfois celle qui est devant se croit derrière. Puis, nous allons attaquer un module très important, la restitution numérique de la musique ! Nous n'avons aucune idée de la manière dont cela fonctionne sous Ubuntu et allons donc défricher (déchiffrer ?) des territoires inconnus... |
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by Didier Guillion | | |
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Ca y est, nous avons pu lancer la première version pré-pré-alpha de Melody sur Linux. Tout n'est pas fonctionnel, mais nous avons: - Les menus, avec la fenêtre d'aide contextuelle - La boîte de nouveau document. Malheureusement le clic ne fonctionne pas, ce qui nous empêche de choisir un modèle et de le visualiser - Le jukebox, vide car l'ajout de fichier plante - Les préférences, avec tous les onglets. Par exemple, l'onglet "Jeu d'icônes"... ... ou l'onglet "Ornements" Pour aller un peu plus loin, il faut maintenant implémenter la prise en compte de la fonte "Stoccata" et l'ouverture d'une fenêtre document. On s'y attaque demain. |
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by Olivier Guillion | | |
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Ca avance, ça avance, mais c'est encore un peu confus. Melody utilise pas mal de librairies, qui elles mêmes invoquent d'autres librairies, etc. La compilation de l'ensemble des modules se fait maintenant sans erreur, mais il nous reste encore 11 erreurs de links, c'est à dire des appels non résolus entre programme et librairies. Nous sommes dessus. Si nous passons ce cap, demain devrait être un grand jour, et nous allons passer du tapoti tapota sur nos vieux claviers à quelque chose de tangible à nous mettre sous les yeux. |
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by Didier Guillion | | |
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Le portage de Melody Assistant a bien avancé, et a inclus une phase de nettoyage des fichiers sources qui nous a permis de détecter et corriger quelques irrégularités potentielles dans le programme (versions Windows et Mac). La séparation des fonctions dépendantes du système a continué, ce qui a eu pour effet de rendre momentanément le projet non compilable sur Mac et Windows. C'est maintenant résolu, mais un problème dans une nouvelle fonction fait planter la version Windows au démarrage, alors qu'il manque encore quelques librairies (OGG, ZIP) à la version Linux pour pouvoir se lancer. Contrairement à ce qu'il peut sembler, ça avance dans le bon sens, et en théorie, dès que les librairies manquantes auront pu être créées, nous devrions avoir une version native Linux de Melody, sans sortie sonore, mais avec toutes les options d'édition du document. Avec un peu de chance, nous espérons obtenir cette première mouture en début de semaine prochaine. Nous pourrons alors poster quelques copies d'écran pour vous montrer. Bon week-end à tous ! |
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by Olivier Guillion | | |
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Après pas mal d'efforts, les fichiers sources de Melody Assistant indépendants du système se compilent correctement. La compilation totale est très, très longue, même après avoir mis en place le système d'en-têtes précompilées, censées accélérer cette tâche. Mais bon, l'essentiel est que cela fonctionne, nous verrons plus tard s'il est possible d'améliorer ce point. Il nous reste donc à mettre en place toutes les fonctions spécifiques au système, et il y en a beaucoup : accès à l'Internet, au matériel d'enregistrement et de restitution sonore, aux entrées et sorties MIDI, et j'en passe. Nous en sommes actuellement à créer des mannequins (fonctions vides permettant au programme d'être généré jusqu'au bout), et avons ainsi traité environ une soixantaine d'entrées. A vue de nez, il nous en reste encore plusieurs centaines, sans compter les librairies annexes (ZIP, encodage/décodage MP3 et OGG,...) que nous aurons besoin de créer avant d'obtenir un premier exécutable de Melody pour Linux. |
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by Olivier Guillion | | | |
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Aujourd'hui nous avons travaillé sur la couche logicielle permettant de sélectionner une police de caractère. Il a fallu tout d'abord énumérer les noms des polices pour pouvoir les présenter dans un menu par exemple. Que ce soit sur la version Mac OS ou Linux cela s'est plutôt bien passé, même plus facilement du coté Linux. Content de notre succès nous avons regardé s'il était possible d'invoquer la boîte de sélection de police standard du système. Et là aussi, peu de problème. Il nous reste une "to-do lits" plutôt conséquente, mais nous allons passer à l'analyse d'un point important, serons nous capable de compiler une application comme Melody Assistant sous Ubuntu ? |
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by Didier Guillion | | | |
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Depuis le début du portage sur Linux, nous craignons deux choses dans le domaine technique : 1- que le système de développement fasse apparaître des lacunes nous empêchant de travailler confortablement, et 2- que le système lui-même ne propose pas toutes les fonctionnalités dont nous avons besoin pour ce portage. 1- L'environnement de développement Nous avons créé nos projets à l'aide d'une interface de développement (IDE) qui semblait, sur le papier, répondre à nos attentes : Code:Blocks. Après quelque temps d'utilisation, il s'avère que ce produit semble assez limité. Des problèmes gênants d'édition et d'organisation se sont posés: - impossibilité d'organiser les fichiers sources à sa guise dans des répertoires virtuels - problèmes de reconnaissance de nos types C, ne permettant pas de retrouver facilement la définition de ces types dans nos fichiers sources Ensuite, le débogueur pose de gros problèmes: - Impossible d'arrêter le programme si on n'a pas posé un point d'arrêt avant - visualisation des variables très ... variable, avec des oublis de certaines d'entre elles, impossibilité d'explorer le contenu de certains types, etc - Impossible de quitter proprement une session de débogage, ce qui nous oblige à faire des "kill" à tour de bras dans un terminal pour s'en sortir Nous avons donc essayé plusieurs autres environnements, qui se sont avérés encore plus problématiques. Sans entrer dans le détail : - Codelite: prometteur mais ergonomie parfois étrange (par exemple, n'accepte pas les espaces dans les noms de dossiers), et ne semble pas apporter grand-chose de plus - KDevelop: nous n'avons pas réussi à construire un projet GTK+ complet et fonctionnel. On y travaille, sans grand espoir. - NetBeans: lourd et lent, ne contenant pas les outils de développement en C par défaut - Anjuta: prometteur également, mais la prise en main est déroutante, nous n'avons même pas réussi à compiler un fichier source (ou alors, nous l'avons fait mais ne nous en sommes pas aperçus) - Eclipse: un seul mot: lourd. Le démarrer est déjà une épreuve, le configurer pour compiler quelques-uns de nos sources C, n'en parlons même pas. Nous sommes donc revenus à Code:Blocks, faisant fi des conseils avisés sur Internet expliquant qu'un environnement graphique est inutile, puisqu'il y a vim, gcc et gdb (80's revival rules!) 2- Les limites du système Un exemple: Acam a besoin de connaître à tout moment les positions exactes de ses fenêtres sur l'écran, et doit pouvoir positionner une fenêtre où il le veut. Or, sur Linux, les deux opérations ne sont pas réflexives ! On peut ouvrir une fenêtre à un endroit donné, mais si on lit sa position juste après, on obtient (0,0), c'est-à-dire le coin supérieur gauche de l'écran. Il faut attendre un certain temps (définition, SVP) avant de la relire. Et là, la documentation est on ne peut plus claire. La position retournée est une approximation, il n'est pas possible de la connaître avec certitude. Il est d'ailleurs fortement déconseillé à une application de sauvegarder ces positions pour réouvrir les fenêtres au même endroit au prochain lancement ! Ceci est probablement lié aux communications entre les diverses couches logicielles gérant les fenêtres. Mais pour nous, cela devient un problème majeur. Nous y réfléchissons depuis plus d'une journée, mais n'avons pas encore découvert de solution absolue pour contourner cette incongruité. |
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by Olivier Guillion | | |
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Nous progressons dans la compréhension des mécanismes d'impression sous Ubuntu. Les versions récentes de GTK ont introduit une simplification du processus et apparemment, c'était attendu par la communauté car les anciens modes de fonctionnement était assez complexe. Nous arrivons donc à invoquer les boites de dialogue standard de mise en page et de configuration de l'impression et nos routines de tracés sont correctement appelées. Il nous reste à écrire la conversion de notre mode de collecte des instructions de tracé (une Picture Macintosh) en commandes Cairo/Pango. |
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by Didier Guillion | | | |
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Nous avons mis en place la gestion de la barre de menus sous Linux/GTK. Ceci nous a permis d'essayer les différentes options de Myredit, telles que l'ouverture de fichier ou le changement de style de texte. Pour l'instant, nous avons implémenté la gestion "bas niveau" des menus d'Acam : une barre de menus apparaît en haut de l'écran, ici sous la barre d'Ubuntu, et les menus sont tracés et gérés par notre librairie. Par la suite, nous essaierons de passer par les menus standards de Linux, gérés par le système. Ceci permettra d'obtenir un aspect identique à celui rencontré habituellement, avec en prime la gestion automatique des "bonus" apportés par Unity, ou la lecture des options pour les malvoyants. Nous avons activé la gestion des cartes graphiques 3D sur nos machines virtuelles Linux, ce qui nous a permis d'avoir accès à Unity. Cet aspect du bureau nous avait échappé jusqu'à maintenant. C'est intéressant, bien qu'il soit encore un peu tôt pour envisager en tirer parti. |
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by Olivier Guillion | | | |
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Le projet avance, lentement mais sûrement. Nous avons implémenté la prise en compte des thèmes graphiques, les sélecteurs de fichiers, ainsi que quelques boîtes à outils qui permettront une meilleure compatibilité avec les applications déjà écrites (notamment, une ouverture de fichier avec un nom insensible à la casse). Voici donc la fenêtre en look "Ubuntu", que nous avions développé au départ pour la version Wine. Là, plus question de Wine, c'est une fenêtre native Linux : Nous travaillons maintenant sur la gestion de la barre de menus, qui n'apparaît toujours pas correctement. A un moment, un "panneau" de la barre de menu est apparu, avec toutes les options, les icônes, et le marquage de l'option sous le pointeur souris, mais nous n'avons pas réussi à reproduire ce miracle depuis lors. Dès que nous aurons les menus, nous pourrons tester beaucoup plus de choses, et progresser plus vite. |
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by Olivier Guillion | | |
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L'affichage des textes sur Ubuntu est passé de Cairo à Pango, mais non sans mal. Il est apparemment difficile de trouver des documentations complètes, quand aux exemples d'utilisation n'en parlons pas... La définition de ces API semble avoir été plutôt anarchique. Par exemple au niveau des fenêtres, on a la fonction gtk_window_get_position qui permet de connaitre la position d'une fenêtre sur l'écran. On pouvait donc supposer que gtk_window_set_position allait la déplacer. Et bien non. Pas du tout, cela existe mais fait autre chose. C'est gtk_window_move qu'il faut utiliser... La gestion des polices via Pango fonctionne plutôt bien, avec extraction des caractéristiques et affichage. Les évènements de clics souris et de clavier sont opérationnels à 80%, pour preuve, une capture de Myredit sous Ubuntu: Prochain objectif, afficher et gérer la barre de menus... |
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by Didier Guillion | | | |
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Le remplissage des sources mannequins sous Linux à commencé. En premier lieu, nous avons travaillé sur la création des fenêtres, la création des offscreens associés à celles ci et la gestion des évènements élémentaires : click souris, update (rafraichissement). Nous obtenons donc ceci : Une fenêtre a été à peu près correctement dessinée, elle réagit aux évènements. Nous attaquons maintenant la gestion de l'affichage des textes. Nous avons d'abord choisi de passer par la couche Cairo de GTK, cela fonctionne mais serait d'après les docs, limité. Nous envisageons donc d'essayer d'utiliser Pango à la place. Les primitives de balayage de fichiers dans les dossiers et sous dossier est opérationnelle et identique à celle de Mac OSX (qui est aussi basé sur Linux). Nous avons planché sur la détermination des caractéristiques des polices (ascent, descent, leading), mais que ce soit via Cairo ou Pango, nous avons fait chou blanc. Nous persévèrerons demain... |
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by Didier Guillion | | | |
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Cette question est devenu un troll aussi fameux que "Mac ou PC", ou pour les Linuxiens "vi ou emacs". Pour les novices que nous sommes, le principe de développement sur Linux apparaît d'une complexité affligeante, avant même de commencer. Etat des lieux Il existe de nombreuses distributions de Linux (Ubuntu, Mandriva, Debian, etc.), elles-même sur plusieurs environnements (Gnome, KDE,..), chaque environnement utilisant une librairie graphique différente (GTK, QT..) intégrant des librairies spécifiques (Cairo, Glib, Pango, ATK...). Sachant que chacun de ces modules est distribué sous une licence qui peut limiter ce que vous avez le droit de faire (GPL, LGPL, commerciale...), il est quasiment impossible pour un programmeur novice sous Linux de savoir ce qui est le mieux adapté à son cas, sans se plonger dans des pages et des pages de jargon juridique indigeste et le plus souvent incompréhensible. N'ayant pas le temps d'entamer des études de droit pendant notre temps libre, nous avons essayé de comprendre tout de même de quoi il s'agit, et de faire un peu de tri dans cet embrouillamini. Il est probable que nous ayons au final mal digéré toutes ces informations, et que des erreurs grossières se soient glissées dans ce qui va suivre. Tant pis, on y va quand même. Nos programmes sont des applications commerciales, en sources fermés. Cela signifie que nous ne désirons pas offrir "librement" sur Internet le résultat de 20 ans de travail quotidien. D'aucuns objecteront que le fait de fournir le code source ne veut pas dire que n'importe qui a le droit de l'utiliser comme il le veut. Mais nous ne sommes pas (encore) juristes, et, rencontrant déjà suffisamment de problèmes dans le domaine qui est le nôtre, la programmation, nous ne souhaitons absolument pas nous engager dans un procès international lorsqu'une société à l'autre bout du monde aura pillé notre travail pour proposer à moindre frais une application clone concurrente. Le choix Ce principe établi, quel choix nous reste-t-il ? Les deux principaux environnements graphiques sont Gnome et KDE. Gnome est basé sur la librairie graphique GTK+, apparemment distribuée sous licence LGPL, ainsi que toutes ses librairies annexes. La licence LGPL est l'une des plus souples, et nous permet de créer des programmes commerciaux à sources fermés sans contrainte. Le point négatif semble être que les changements de version du système s'accompagnent de changements d'orientation, obligeant les programmeurs à réécrire certaines parties pour rester à la page. Ainsi, même si les anciennes fonctions restent probablement disponibles, puisqu'elle font partie des couches "basses", la gestion des graphismes est successivement passée par les accès à GLib, Pango et maintenant Cairo, les anciennes entrées étant marquées comme obsolètes dans la documentation. Le concurrent sérieux de Gnome est KDE, basé sur la librairie graphique QT. Là, dès le départ, mauvaise surprise. QT est sous licence GPL, ce qui interdit la création de programmes commerciaux à sources fermés. Il faut donc acquérir une licence pour avoir le droit de faire cela. Deuxième mauvaise surprise : la licence la plus simple (Linux uniquement) est vendue au prix de ... 2995 euros !! (soit l'équivalent brut de 150 licences pour Melody Assistant) Plus que réticents à l'idée de nous saigner à blanc pour acquérir la possibilité de développer sur un système, nous n'avons pas poussé plus loin nos recherches dans ce sens. En guise de conclusion Nous devrons donc nous cantonner aux configurations i386/Linux/Gnome (GTK), ce qui est l'environnement offert par une des distributions les plus répandues, Ubuntu. Ceux qui utilisent KDE devront préalablement installer les librairies GTK pour pouvoir faire fonctionner nos programmes. Et là va se poser le dernier problème épineux, celui de l'assistance technique. Nous n'aurons ni le temps, ni les moyens (ni l'envie) de devenir des pros de Linux. Quoiqu'en disent certains, ce système n'est pas assez abouti pour permettre à un utilisateur lambda de s'en sortir sans mettre les mains dans le cambouis, maîtriser les commandes textuelles sous terminal ou, de temps en temps, compiler un ou deux modules. Ce qui fait que, pour la première fois, nous devrons assurer une assistance technique sur un système que la majorité des utilisateurs connaîtront mieux que nous. De plus, la disparité dans les configurations matérielles et logicielles est source d'incompatibilités, de plantages et donc de graves prises de tête. C'est en partie ce qui a fait la force du Macintosh à ses débuts, le faible nombre de configurations possibles étant un gage de stabilité. Or, là, nous aurons affaire à des machines encore plus diverses que sur Windows, et avec un nombre quasi infini de combinaisons de distribution / système graphique / librairies annexes / personnalisation. C'est, d'après les pro-Linux, ce qui fait la force de ce système, mais c'est à notre avis sa plus grande faiblesse. |
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by Olivier Guillion | | |
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Un grand pas en avant pour finir la semaine. Nous avons créé un disque virtuel d'Ubuntu 11 via Virtual Box que nous utilisons sur Windows et Mac OS. Les dossiers des fichiers sources sont partagés et donc utilisés simultanément par nos différents compilateurs. Acam a été compilé avec succès sous Ubuntu avec Code::Blocks. Puis, nous avons compilé notre application de test Myredit et lié celle-ci sans erreur avec Acam. Nous avons donc aujourd'hui notre première application Macintosh se lançant sous Linux. Bien entendu, elle ne fait strictement rien puisqu'il reste à écrire la partie dépendante du système. Ce que nous avons entamé. Notre première impression est très favorable. Il semblerait que Linux ait enfin acquis une maturité et une convivialité longtemps attendu. Bien entendu, nous pouvons encore tomber sur un os. Extrapoler la réussite de compilation d'une application de quelques milliers de lignes à une application de près d'un million comme Harmony Assistant serait un peu présomptueux... Bon Week End ! |
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by Didier Guillion | | | |
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La hiérarchisation en couches d'Acam est quasiment terminée. Il reste à étudier deux points que nous réservons pour plus tard : tout d'abord la gestion des polices de caractères que nous voudrions rendre plus générique et la collecte des commandes graphiques pour l'impression. Mais cela peut attendre. Les sources mannequins ont été créées pour Ubuntu GTK+ à partir des sources Mac OS X. Pour rappel les sources mannequins sont des fichiers sources avec toutes les fonctions définies mais vides. Cela doit se compiler et se lier (sans donner aucun résultat bien sur). Une fois cette étape passée, on est sur que toutes les fonctions sont là, que les passages de paramètres sont corrects, que les headers sont bien compris. Il ne "reste" plus alors qu'à remplir le corps des fonctions avec les appels spécifiques au système. Donc, demain, premiers essais de compilation sous Ubuntu ! |
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by Didier Guillion | | |
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La mise au propre de la couche dépendante du système a bien avancé. Si ce n'est pas encore terminé, nous en voyons le bout. Dès que possible, nous retournons sur Linux pour un essai en vrai grandeur de la portabilité, et l'écriture des fonctions spécifiques au système. Nous aurions dû commencer dès aujourd'hui, mais une petite erreur de manipulation sur notre machine Linux nous a fait perdre quelques heures. Lors de la mise en place de répertoires partagés entre nos différentes machines, nous avons tenté d'ajouter l'utilisateur courant à un groupe. Une erreur de frappe, probablement, a eu pour effet de supprimer l'utilisateur de tous les groupes, lui enlevant ainsi tous les droits. Là a commencé la boucle infinie de type "poule et oeuf": Etant donné qu'il n'y avait qu'un seul utilisateur, que celui-ci avait perdu les droits d'administrateur, et qu'il faut les droits d'administrateur pour pouvoir justement modifier les droits, nous ne pouvions plus rétablir la situation. Après quelques essais aussi divers qu'infructueux dûs à notre méconnaissance de ce système, il a finalement fallu passer par des redémarrages en mode de récupération pour éviter d'avoir à réinstaller Ubuntu et la totalité des outils de développement. |
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by Olivier Guillion | | | |
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Le "coeur" d'Acam III est maintenant en place, nous nous attelons maintenant à organiser la couche système dépendante et à la rendre propre. Il faut dire qu'après 20 ans de développement sur ce projet et les passages successifs de nombreuses version de Windows (la première était la v 3.1) qui ont demandé des ajouts spécifiques, notre code source commençait à être truffé de fossiles inutiles... Un aspect intéressant, que nous ne perdons pas de vue, c'est la possibilité de faire tracer les B-splines par le système lui même, ce qui améliorerait l'aspect graphique, surtout lors de l'impression des coulés entre les notes. |
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by Didier Guillion | | | |
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Un utilisateur nous a signalé un oubli dans notre implémentation de l'interprétation des fichiers PDF : il y a un niveau de protection du chargement via un mot de passe, ce qui nous gérons. Mais, le créateur du document peut permettre la visualisation en interdisant le copier/coller, ce que nous avons passé à la trappe. Maintenant, il sera possible de gérer ce type de document et un mot de passe sera demandé lorsque un export de document protégé de cette façon est effectué. |
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by Didier Guillion | | | |
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