Les fluctuations du dollar et de l'euro ne concernent pas que les spéculateurs, les grands groupes industriels et les touristes. Même les petites structures comme la nôtre doivent garder un oeil rivé sur ces courbes. Les prix de nos produits étant indiqués dans les logiciels eux-mêmes ou dans la documentation qui les accompagne, il nous est assez difficile de faire varier nos tarifs fréquemment. Nous ne pouvons pas dire à quelqu'un qui édite un bon de commande et nous envoie son règlement : "désolé, vous avez téléchargé le programme avant-hier, mais le prix de la licence a augmenté hier", d'autant plus que des dizaines de sites, sur Internet, présentent notre logiciel, avec le prix mentionné à côté, impossible à modifier rapidement. C'est pourquoi nos prix ne varient que très rarement. Nous avions également décidé d'appliquer une parité euro - dollar. Un produit vendu 1 euro à un client européen était vendu 1 dollar à quelqu'un en dehors de l'europe. Avec l'euro légèrement plus fort que le dollar, ce n'était pas du favoritisme, mais simplement la prise en compte de l'absence de TVA sur des ventes hors Europe. En effet, avec un euro aux alentours d'1,20 dollar, une vente, où qu'elle soit, revenait à peu près au même pour nous : En Europe, nous touchions 1 euro TTC, donc aux alentours de 84 centimes d'euro hors taxe, et hors Europe, nous touchions 1 dollar HT, soit aux alentours de 84 centimes d'euros également. Bien sûr, il pouvait y avoir de petites fluctuations. D'août 2003 à juin 2007, le cours a varié entre 1,18 et 1,35 dollars pour un euro (voir ici). Nous pouvions nous en accomoder dans l'ensemble, la différence restant raisonnable. Mais, lentement mais sûrement, le dollar descend (ou est-ce l'euro qui monte ?). Le cours a atteint aujourd'hui 1,52 dollars pour un euro. Les achats en dollars américains commencent à être de moins en moins rentables pour les européens que nous sommes, et cela revient pour nous à accorder contre notre gré une remise de 30% sur tout notre catalogue. Ce n'était plus gérable, et nous avons donc décidé de briser notre règle de parité. Seuls les clients hors de l'Europe seront touchés par ce changement, qui n'est pas à proprement parler une hausse, mais plutôt un rééquilibrage. Voila, c'était la page économie. |
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by Olivier Guillion | | | |
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De récentes études ont montré qu'un cadre de travail agréable augmente sensiblement la productivité, que les bugs sont corrigés 25% plus rapidement, les mails traités 30% plus vite et les réponses 42,56% plus pertinentes. Forts de ces données scientifiques incontestables, collectées auprès d'un échantillon de 3 personnes représentatives de la population mondiale, nous nous sommes dits que le jardin, sur lequel donnent les fenêtres de nos bureaux, serait plus joli si les plantes étaient bien arrosées. Dans le cadre d'une démarche éco-responsable, prenant en compte le développement durable, la gestion des ressources renouvelables et toutes ces sortes de choses, nous avons interrogé les vieux sages du quartier, qui nous ont dit que, dans le temps, il y avait eu un puits dans le jardin. Il faut dire que la présence d'une pompe à bras en fonte, connectée à un gros tuyau de plomb s'enfonçant dans le sol, nous avait mis la puce à l'oreille. La pompe ne fonctionnait plus, mais il devait quand même y avoir un puits quelque part. Un puisatier, qui semblait bien connaître son métier, nous a indiqué que l'eau devait être à 4m50 de profondeur, que le puits ne devait pas être très loin et qu'il devait s'agir d'un puits bâti et non d'un forage. Ce puits était probablement comblé, mais cela vaudrait le coup de le dégager et de le remettre en service. Il nous a alors conseillé de suivre le tuyau, et de rechercher une ouverture circulaire d'environ 90 cm de diamètre. Après quelques trous percés dans la dalle en béton près de la pompe, nous sommes tombés sur une grosse pierre taillée d'environ 200 kg, ronde et plate, avec un petit évier gravé sur le dessus (probablement l'emplacement pour poser un sceau). Une fois la dalle de béton enlevée à cet endroit et la pierre dégagée non sans mal, est apparu le haut du puits, bâti en briques de Toulouse, vous savez, ces briques rouge-orange qui ont valu à notre belle cité son surnom de ville rose. Le puits était rempli de gravats divers et variés, jusqu'en haut, nous avons donc commencé à le dégager. Au bout d'une journée de travail, nous en sommes déjà à 3m de profondeur, mais n'avons pas fait de découverte archéologique majeure, à l'exception de morceaux de métal, de briques, de tuiles, une pierre à meuler, une tablette en marbre (cassée), une pince à linge (cassée aussi) et une capsule de bouteille de Vittel des années 70. Plus qu'1m50 et nous devrions connaître le fond de l'affaire ! Vous pouvez voir une galerie photo de l'aventure ici. La suite au prochain numéro, avec peut-être la réponse à toutes vos questions : - Vont-ils trouver de l'eau ou du pétrole ? - Lequel des deux frères a été tiré au sort pour rester au fond ? - Vont-ils monter une filiale "Myriad terrassement et curage de puits" ? - Et la version RC2 dans tout ça ? |
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by Olivier Guillion | | |
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