Ce coup-ci, c'est la bonne ! Depuis hier, nous préparons des archives de la version beta de Melody Player. Et au moment de la diffuser, nous trouvons un petit plantage, une irrégularité ou une erreur qui nous font dire "Non, il vaut mieux corriger ça d'abord". Mais là, après avoir corrigé les redimensionnements de la liste des fichiers, le chargement des fichiers audio monophoniques, le chargement des pistes audio compactées en MP3, le jeu des pistes numériques en flux mémoire, le déplacement du point de départ du jeu de la musique et le glisser-déposer de fichiers sur la liste, aucun problème ne nous saute plus aux yeux. Donc la version beta devrait être disponible dès ce soir, à moins d'un énième imprévu. Elle sera alors annoncée sur le forum. |
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by Olivier Guillion | | | |
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Un peu de maths pour bien commencer la semaine Étant donné que nous ne sommes pas mathématiciens, il n'y aura pas ici de définition rigoureuse ou de vocabulaire spécialisé. Il s'agira plutôt de logique et de compréhension d'un concept. Mais si vous êtes allergiques aux maths, ça ne va quand même pas vous plaire... Lorsqu'il est question de réaliser une animation réaliste ou de simuler un mouvement biologique, un simple déplacement à vitesse constante n'est pas suffisant. Par exemple, lorsqu'un guitariste change de case sur le manche, le mouvement de son doigt ne va pas passer instantanément de l'arrêt complet à un déplacement linéaire, pour s'arrêter instantanément lorsque la position visée est atteinte. Intuitivement, si on décompose le mouvement, on comprend bien qu'il y a une phase d'accélération, puis de mouvement quasi-linéaire, et enfin une décéleration progressive qui compense l'inertie du bras, et permet d'ajuster finement la position atteinte. Si on considère que le début du mouvement a lieu au temps 0, et s'arrête au temps 1, la distance parcourue allant de 0 (position de départ) à 1 (position d'arrivée). Un mouvement linéaire constituerait alors une ligne droite y=x. Une courbe avec accélération / décélération devrait ressembler à la courbe en rouge : Cette forme en S a donné son nom à la famille de courbes : les sigmoïdes. Les "véritables" sigmoïdes sont de formule y=1/(1+e^-px) ( ^ représente la mise en exposant) avec p, le paramètre de courbure permettant d'obtenir un "S" plus ou moins prononcé : Les courbes ont normalement une asymptote vers l'axe y=0 et y=1 et passent par (0,0). Elles ont ici été décalées pour être centrées sur le point (0.5 , 0.5) On voit cependant que ces courbes ne passent pas par le point (0,0) et (1,1). Il faudrait y appliquer un coefficient rectificatif afin de correspondre aux valeurs dont nous avons besoin. Nous avons ensuite cherché d'autres familles de courbes, plus simples, qui pourraient également convenir. Nous avons essayé du coté des courbes trigonométriques, et notamment 1-cos(x*PI)/2 La formule est simple, mais peu réglable. Pour obtenir une famille de courbes plus ou moins prononcées, il faut faire passer plusieurs fois la formule sur elle-même, ce qui donne, mathématiquement, pour un paramètre de courbure à 2 : 1-cos((1-cos(x*PI)/2)*PI)/2 ce qui a l'inconvénient de prendre deux fois plus de temps de calcul pour un paramètre à 2 plutôt qu'à 1, et de ne pas pouvoir calculer facilement la courbe pour un paramètre de courbure non entier. Alors nous sommes allés voir du coté des paraboles. En calculant séparément les deux demi-courbes: - pour x <= 0.5 : y=x^p/(2*0.5^p) - pour x > 0.5 : y=1-(1-x)^p/(2*0.5^p) On obtient cette famille : Intuitivement, il semble s'agir des courbes sigmoides standards, réalignées sur les bornes attendues. À l'essai, cela semble convenir pour pas mal d'applications, est relativement rapide (la valeur constante 2*0.5^p peut être précalculée) et réglable finement. Alors, la prochaine fois que vous voyez un guitariste faire glisser son doigt sur le manche, n'hésitez pas à lui demander quel coefficient de courbure il utilise dans sa formule |
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by Olivier Guillion | | |
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Aujourd'hui, mise à plat des améliorations apportées: - Sur Windows, compilation d'une version de Melody Player, avec la nouvelle gestion de la fenêtre compatible avec le jukebox d'Harmony - Sur Macintosh, inclusion dans Harmony de la nouvelle gestion des outils Parallèlement, une erreur dans la prise en compte des meta-events MIDI non reconnus décalait certaines pistes. Sur Harmony Assistant, une alerte apparaissait, mais Melody Player était, lui, silencieux. Enfin, un client potentiel nous a contacté pour savoir si Melody Assistant pourrait tourner sur la version de Windows qui équipe son ordinateur de bureau : Windows 3.1 Vous vous souvenez ? La première version de Windows, avec des fenêtres exactement comme Windows 8 ou Windows 10, juste un peu moins colorées : Malheureusement, Melody Assistant a été créé 3 ans après la sortie de Windows 95, qui remplaçait Windows 3.1. Aucune chance, donc, ce pauvre monsieur devra mettre à jour son système moins de 25 ans après avoir acheté le précédent . Par contre, Harmony Assistant, plus ancien, a eu des versions tournant sur ce système, et même sous MS/DOS... |
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by Olivier Guillion | | |
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Toujours sur la modernisation de l'interface. La nouvelle présentation est de plus en plus fonctionnelle. Les différentes palettes, le mouvement de la souris sur celles-ci et le clic commencent à être gérés. Graphiquement, nous n'avons pas encore décidé de l'apparence finale des nouvelles commandes, donc pour l'instant c'est très coloré, et nous avons mis à la fois tous les effets graphiques possibles afin de nous permettre de voir ce que cela pourrait donner. Il faudra décider de ceux qu'on garde et aller vers plus de sobriété. Avant-hier, Grorom nous a rappelé la demande qui avait été faite de gérer des onglets sur une seule fenêtre, chaque onglet correspondant à une partition indépendante. Ce concept pourrait s'accorder assez bien avec ce qui a été développé pour la nouvelle interface. Nous y réfléchissons donc. |
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Nous avons continué à travailler sur la modernisation des palettes d'outils. Les différentes possibilités ont été envisagées, et les plus prometteuses conservées. Une première maquette a été écrite, afin de nous permettre de voir en situation à quoi cela pourrait ressembler, les places occupées, la lisibilité, etc., tout cela sur l'écran d'Harmony. Il reste maintenant à valider (ou ajuster) les différents concepts, et tester les interactions avec les mouvements et clics de la souris. ...Et accessoirement, à redessiner les 280 icônes qui constituent les palettes. Bon week-end, |
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Une des remarques les plus fréquentes à propos de Melody ou Harmony Assistant est que l'interface est un peu "foullis". Effectivement, sa souplesse, consistant à ouvrir les palettes qu'on veut, les placer où on veut, pouvoir les zoomer et changer leur orientation, voire même créer ses propres palettes contenant les outils les plus utiles permet à chacun d'organiser son écran comme il le souhaite. Mais cela impose également une certaine discipline. À défaut, on se retrouve vite avec des palettes ouvertes n'importe où, qui masquent la partition. Nous avons donc mis à l'étude une nouvelle organisation des outils. Moins souple, elle permettrait cependant de voir beaucoup plus facilement dans quel mode on est actuellement, et quelles sont les différentes options possibles de ce mode. Bien entendu, l'ancien système de palettes resterait présent dans le logiciel, et la nouvelle ergonomie serait accessible en cochant une option dans les préférences. |
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Aujourd'hui, travail sur une amélioration ergonomique plus compliquée qu'elle en a l'air : le calcul de la hauteur des lignes de paroles. Depuis la mise en place des changements de style à l'intérieur de la ligne de paroles, et jusqu'à maintenant, la hauteur (taille verticale) de la ligne de paroles était déterminée en fonction du style de police du premier caractère des paroles. Ainsi, si on démarrait en Times 10 puis on passait en Arial 24, les textes dépassaient des cases, et les lignes se chevauchaient. Nous avons mis en place une recherche de la plus grande police réellement utilisée au sein de la ligne. La hauteur de la ligne de paroles est adaptée en fonction de cette taille : Cela pourra modifier l'aspect des partitions déjà écrites, mais cela ne devrait être gênant que si plusieurs styles de polices différents étaient utilisés dans les paroles d'une portée et que le plus grand style n'était pas au début et que le résultat obtenu convenait (ce qui est peu probable) |
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by Olivier Guillion | | | |
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Nous avons pu très facilement nous procurer une préversion de Windows 10, et l'installer sur une machine virtuelle. Il faut avouer que, pour les développeurs, et par extension pour tous les utilisateurs, c'est un avantage non négligeable de pouvoir ainsi tester une version du système avant sa sortie. Une politique similaire chez Apple permettrait d'éviter nombre de problèmes. L'inconvénient de ces pré-versions, c'est qu'il est difficile de savoir ce qui est définitif (et sera conservé dans la version publique) et ce qui ne l'est pas. Ainsi, lors de l'installation, un message conceptuel apparaît, qui semble être le résultat d'un raté dans la traduction : Ou alors, c'est un hommage à André Breton (ou à La Palice). Pas grave, l'installation se termine, et on arrive directement sur le bureau, sans passer par l'écran Metro, ce qui est positif Niveau look, on remarque que les ombres des fenêtres ont été accentuées. Leur quasi-absence était un gros point noir ergonomique de Windows 8, car l'utilisateur ne pouvait pas voir d'un coup d'oeil quelle fenêtre était devant l'autre. Mais, en observant l'ultra-simplification des icônes de barre de titre ... ... puis, plus tard, l'aspect des icônes, qui semblent avoir été dessinés par un débutant sur Paint ... ... nous comprenons que ce n'est pas l'aspect définitif, et que ces graphismes ne sont qu'une maquette (enfin, nous l'espérons). Nous avons installé Harmony Assistant, sans aucun problème. Par contre, au niveau du plug-in, c'est une autre histoire. La version d'IE11 qui est incluse ne veut pas utiliser notre plug-in ActiveX. Ca fonctionne sur les pages locales, mais pas depuis un site Web. Nous avons essayé de modifier les paramètres de sécurité, en vain. Seule chose qui fonctionne, demander à IE de charger la page en "Affichage de Compatibilité". Nous avons donc essayé de forcer le mode de compatibilité dans la page elle-même, par une balise du type : Code:<meta http-equiv="X-UA-Compatible" content="IE=7, requiresActiveX=true"/> |
| en vain, quelle que soit la variation que nous utilisions. En désespoir de cause, la seule solution, en attendant une meilleure, serait que les webmasters ajoutent ces quelques lignes au code HTML d'insertion du plug-in dans leurs pages : Code: <script language="Javascript"> if(!!navigator.userAgent.match(/Edge\//)) { document.write("<br><br><font color=red>Please add <b>"+window.location.hostname+"</b> to the IE11 compatibility list. <a target='_blank' href='http://windows.microsoft.com/en-us/internet-explorer/use-compatibility-view#ie=ie-11'>See here</a></font>"); document.write("<br><br><font color=red>Veuillez ajouter <b>"+window.location.hostname+"</b> à la liste de compatibilité d'IE11. <a target='_blank' href='http://windows.microsoft.com/fr-fr/internet-explorer/use-compatibility-view#ie=ie-11'>Voir ici</a></font>"); } </script> |
| Ceci montrerait un message aux utilisateurs d'IE11 lorsque ce dernier n'est pas configuré pour exécuter le plug-in. Ce message ressemblerait à ceci : Veuillez ajouter myriad-online.com à la liste de compatibilité d'IE11. Voir ici Une fois que l'utilisateur a fait cela, le plug-in se charge. Bon il plante deux fois sur trois, mais c'est un autre problème, qui est plus à notre niveau, celui-ci ... |
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À la demande générale d'un utilisateur, nous allons améliorer la gestion de la molette de la souris dans Harmony Assistant. Les combinaisons touches de fonction + molette n'étaient jusqu'ici pas utilisées. Or, il est maintenant devenu presque un standard que Ctrl + Molette change l'échelle de visualisation du document. Nous avons mis cela en place, et c'est d'ores et déjà opérationnel. Sur Macintosh, ce sera Commande + molette. Il nous a aussi été demandé que Majuscule + molette effectue un déplacement horizontal plutôt que vertical dans le document. Pour l'instant, pour faire cela, il fallait se positionner sur l'ascenseur horizontal avant d'actionner la molette. Cette amélioration nous paraît judicieuse, mais il nous faut d'abord vérifier qu'il n'y aura pas d'effet de bord avant de commencer à l'envisager. |
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by Olivier Guillion | | |
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Comment développer (ou porter) le plus simplement possible une application pour le Web, en réinvestissant au maximum le travail déjà réalisé pour des applications "bureau" pour Mac, PC, ou Linux écrites en C ? Au cours des dernières années, nous avons essayé plusieurs techniques : - Développer un plug-in Nous l'avons fait avec le Myriad Music Plug-in. Il s'agit d'un programme en C standard, et l'interface NPAPI est compatible entre les diverses plateformes. Mais l'utilisateur doit préalablement installer le plug-in sur son navigateur, et le support des plug-ins NPAPI tend à disparaître. Internet Explorer l'a désactivé il y a quelques années, mais un contournement par un module ActiveX de compatibilité nous a permis de continuer à fonctionner avec ce navigateur. Mais ici et là, on entend des annonces d'abandon de la technologie dans les prochaines versions des navigateurs. Déjà, ce système n'est pas supporté dans les navigateurs pour téléphones et tablettes. - Développer en Flash Nous l'avons fait avec le module de saisie de notes de Kooplet. Mais le langage n'est pas du C (il faut donc réécrire) et il faut que l'utilisateur ait installé le plug-in flash. Qui n'est pas disponible sous iOS... - Développer en Java Cela demande de réécrire nos programmes. Le Java n'est pas du C. Même si Java est installé presque partout (à vérifier sur les smartphones/tablettes), ça reste plutôt lourd. - Développer en Javascript Ce langage interprété est disponible dans tous les navigateurs. Avec HTML5, il permet de faire beaucoup de choses, et est relativement rapide et puissant. Cela aurait pu être la solution idéale, mais là non plus, ce n'est pas du C, ce qui nous condamnerait à tout réécrire. C'est pourquoi nous avons examiné avec intérêt Emscripten. En raccourci, il s'agit d'un compilateur C pour Javascript. Le source C est "compilé" pour une machine virtuelle de bas niveau (LLVM). Puis le résultat est converti en Javascript, et peut donc tourner dans un navigateur. Et c'est étonnamment rapide. D'après nos tests, ce serait seulement deux fois plus lent que du code natif. Bon, tout ça vient visiblement de l'univers Linux, donc même si c'est bien fait, on garde un sentiment de produit bancal, rapiécé, et peu intégré aux outils modernes. La plupart des choses se font en ligne de commande, comme dans les années 80. Pour l'intégrer au système de développement Visual Studio, il faudrait installer une vieille version (d'il y a 5 ans), la seule sur laquelle il fonctionne. Nous hésitons à casser toute notre plateforme de développement pour cela. A par ça, le débogueur (dans Mozilla) paraissait prometteur, mais nous n'avons pas été capable de le faire fonctionner. Nous ne connaissons pas encore la portabilité des applications ainsi générées, mais elle devrait être a priori bonne, même sur les smartphones. Après les tous premiers projets de test, nous avons tenté de créer sous Emscripten une application plus conséquente. Nous avons recompilé une version "ligne de commande", sans interface, de Virtual Singer, qui devrait générer un extrait d'"au clair de la lune". Après une journée de travail, l'application se lance et va jusqu'au bout. Nous ne pouvons malheureusement pas savoir si les données audio calculées sont correctes, car il n'y a pas de possibilité d'écrire un fichier avec ce système. Il nous faut donc trouver un moyen de visualiser ou d'écouter ces données calculées, et notre évaluation d'Emscripten sera alors complète. |
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