Il y a quelque temps, sur le forum, Jean-Armand nous avait fait découvrir un sketch d'un duo étonnant, mi-virtuose (à lire leur biographie, on voit que ce ne sont pas des amateurs) et mi-burlesque, Igudesman et Joo. Nous ne résistons pas à proposer ici un lien sur leur site, où vous apprendrez comment plaquer de gros accords au piano avec des petites mains, quel est le rapport entre un aspirateur et une gigue irlandaise, ou comment jouer Scott Joplin au piano, dans le tempo. Allez, cliquez ici, et amusez-vous bien ! Et en cadeau bonus, un autre sketch non disponible sur leur site, mais visible sur YouTube : Mozart and Bond ou comment réconcilier Wolfgang et James. |
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by Olivier Guillion | | |
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J'avais parlé un peu vite, et c'est lorsqu'on croit que c'est fini que les ennuis commencent. Il a fallu parfaire l'installation du nouveau PC, avec les derniers petits détails : installation d'un anti-virus, d'un pare-feu autre que celui de Windows, et des divers composants logiciels "de confort". Le modem/routeur ADSL a été reconfiguré pour prendre en compte pleinement la nouvelle machine, et les canaux de communication avec notre serveur Web hébergé sur Paris ont été configurés, afin de permettre la sauvegarde quotidienne des informations dynamiques du site (forums, logs du système de commande en ligne, ainsi que ce blog). Une prise de main "à distance" (en fait, depuis un autre poste du réseau local) a été mise en place, ce qui nous permettra de nous passer d'écran, clavier et souris. Enfin, nous avons essayé d'optimiser le Peer-to-Peer afin de réduire les accès au disque dur. En effet, dès qu'une personne télécharge l'un des CD-ROMs Myriad, ce qui est le cas presque en permanence, le disque dur est sollicité. Nous avons donc déporté les archives des CDs sur une clé USB, mais des accès au disque ont quand même lieu. Il faudra pousser les investigations plus tard, quand nous aurons le temps. L'installation la plus problématique a été, étonnamment, celle du pilote pour notre imprimante réseau. Ce pilote, sur le site HP, ne fait pas moins de 320 Mo , et après 3 essais de téléchargement interrompu inopinément, nous avons temporairement jeté l'éponge. Donc, tout n'est pas vraiment fini, mais ce qui reste pourra attendre que nous ayons migré dans nos nouveaux locaux. |
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C'est chose faite, nous avons maintenant un nouveau PC, destiné à remplacer le barebone vieillissant qui nous servait de "tête de pont" réseau. Le choix des composants et le montage ont été confiés à l'ami Philippe F., qui a eu toute latitude en fonction des impératifs que nous lui avions fixés : faible encombrement, bruit réduit, 3 cartes réseau, et un disque dur suffisamment volumineux. Et je dois avouer que nous n'avons pas été déçus. La machine de guerre qu'il nous a livrée a "de la gueule", c'est sûr. Une sorte de gros cube noir, dont on ne saurait dire au premier abord s'il s'agit d'une chaine hi-fi ou d'un ordinateur. En facade, un afficheur rouge (un peu "gadget", c'est vrai, avec la courbe animée du frimomètre LCD) donne la température du disque dur, et ce qu'on pourrait prendre pour un bouton de volume n'est autre que l'interrupteur. Le bruit est très, très faible, et nous pourrons le faire tourner dans la pièce de travail sans qu'il nous gène, ou même qu'on remarque qu'il est allumé. Environ 15 Go de données (pages web, intranet, bases de données de l'anti-spam...) ont été transférées ce matin depuis l'ancien barebone, et une quinzaine de logiciels ont été installés et configurés. Cela a été beaucoup plus vite fait que prévu, il nous avait fallu 2 à 3 jours complets pour mettre en place l'ancien. Ce nouveau PC tourne en ce moment en situation réelle, et on sent déjà la différence. Il lui a fallu moins de 2 minutes pour redémarrer et être opérationnel, alors qu'il fallait compter au moins 20 minutes auparavant. Pour les plus curieux, voici donc quelques caractéristiques techniques : - Boitier AeroCool M40 - Alimentation : je ne sais pas, mais Philippe a dit que c'était de la bonne came. Le ventilateur ne se met en marche que si c'est nécessaire, et nous ne l'avons pas entendu pour l'instant - Carte mère Intel - Processeur DualCore E2180 à 2GHz - 2Go de RAM - Disque dur de 500 Go - 8 ports USB - 3 cartes réseau au Gigabit - Carte audio, vidéo, lecteur de CD-ROM, clavier et souris "de base", conformément à nos souhaits. |
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by Olivier Guillion | | |
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Suite des ajustements sur MyrScript, sur lequel nous a été signalé un problème sur le script "Notation > Ruptures > Linéariser les ruptures". Il s'agissait d'une omission dans le code de la méthode "GlobalBarSetting.CopyTo(...) qui a été corrigée. Un problème de suppression des liaisons entre notes, lorsque celles-ci ne franchissaient pas une barre de mesure, a été signalé par François D. Il a été corrigé. Apparemment, une mauvaise manipulation avait fait "sauter" une ligne de code à ce niveau. Parfois, ça va chercher dans les coins, les choses qu'on ne reteste pas tous les jours : le curseur graphique "nwclike", qui permet de choisir la hauteur et la position de la note à insérer grâce aux touches fléchées du clavier laissait des traces "fantômes" sur la première portée. Ceci a été également corrigé. |
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by Olivier Guillion | | | |
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Deux problèmes ont été réglés sur MyrScript : - Lors du débuggage d'un script, l'examen avec la fenêtre des variables d'un objet de type "Score" générait une erreur et faisait sortir du mode pas à pas. Ceci était dû à une mauvaise prise en compte par l'afficheur de variables du champ "Views", qui permet d'accéder aux vues par l'intermédiaire d'un script. Cela a été corrigé, et les membres des objets de type "View" peuvent maintenant être examinés comme il faut - Problème ancien : lorsqu'une boîte est construite par le script en ajoutant des objets un par un (et non grâce à une définition par Interface Composer), les objets de type "case à cocher" ou "bouton radio", lorsqu'ils étaient définis après un objet contenant des ascenseur (texte long, sélecteur de longueur ou de forme de note par exemple), ne pouvaient pas être utilisés correctement. Ce sera corrigé dans la prochaine version. Solution temporaire: changer l'ordre de création des objets de la boîte, en faisant commencer par les cases à cocher et les boutons radio. Un problème de crash survenant lors de certains décalages d'octaves a été corrigés. Il était lié au recalcul d'accroches qui est limité, dans cette version, aux notes qui ont été modifiées. Enfin, un problème de calcul de la position par défaut des coulés a été corrigé. Ce problème avait été signalé plusieurs fois mais était assez difficile à reproduire sur demande. Voici la manière la plus simple que j'ai trouvée pour le constater: - "Fichier > Nouveau > Piano seul, main droite et main gauche" - Poser sur la portée en clé de fa une noire en Mi2 et une autre en Ré2 - Poser un coulé entre ces deux notes Cependant, cela dépendait du zoom courant lors de la pose du coulé, donc cela peut varier en fonction de la taille de la fenêtre d'Harmony Assistant. |
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Alors que les travaux continuent à un rythme soutenu, nous avons commencé à prévoir l'équipement informatique de nos futurs locaux. Profitant du remplacement de certains éléments de notre ancien matériel, notre réseau local va passer au Gigabit, grâce à ce switch, que nous avons reçu aujourd'hui. Malheureusement, impossible de le tester pour l'instant, ne disposant pas de cable catégorie 5e ou 6 sur notre installation actuelle Nos postes de travail, suffisamment récents, ne devraient pas être remplacés. Cela fera déjà 3 ou 4 jours d'installation et de test d'économisés ! Notre ligne internet de secours ayant déjà été transférée là-bas, nous pouvons déjà y installer le modem ADSL 512Kbps, et vérifier qu'Internet sera bien disponible dans toutes les pièces. Nous allons également, comme nous le faisions jusqu'ici, utiliser un PC dédié aux communications avec l'Internet, et qui restera allumée 24h/24. Ce PC va lui aussi être changé. Il gèrera notre Intranet, notre système de mail couplé à l'antispam, et servira de source permanente à nos images de CD-ROMs sur le P2P. Si nous trouvons une solution logicielle qui fonctionne bien, équipé de 3 cartes réseau, il pourrait également nous servir d'espace de sauvegarde, et de partage de connexion, qui répartirait la charge entre nos deux liaisons ADSL. Donc, si quelqu'un a déjà eu l'occasion de tester des produits comme NAT32 ou WooWeb Pro avec plusieurs modems, qu'il n'hésite pas à faire part de son expérience. |
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by Olivier Guillion | | |
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Bon, le sujet est un peu technique, mais je me suis dit : ça peut aider, alors... Par contre, si n'utilisez pas Windows ou vous faites une allergie à la fenêtre noire des commandes MS/DOS, je ne suis pas certain que vous serez passionnés. Voila ce qui m'est arrivé : Windows gère automatiquement des "points de restauration du système", qui permettent de revenir en arrière lorsque l'installation d'un logiciel ou d'un pilote a fait "planter le système". Pour cela, il stocke dans un répertoire spécial de votre disque dur une copie des fichiers modifiés ou supprimés, juste avant que la modification ou la suppression soit faite. J'avais téléchargé par mégarde une archive ZIP qui contenait un virus. Avant même de la décompacter pour voir ce qu'il y avait dedans, je l'avais envoyée à la poubelle. Mais Windows, croyant bien faire, s'est dit : "Oups, il supprime un fichier, peut-être voudra-t-il le retrouver plus tard, je crée un point de restauration et je l'y copie." Jusque-là, rien de méchant, le virus était présent dans un répertoire de mon disque dur, mais il ne s'était jamais exécuté, et il n'avait aucune raison de le faire un jour. Cependant, mon anti-virus, lors de sa vérification quotidienne, analyse le contenu du répertoire "System volume information", trouve le virus, et m'envoie une grosse alerte en rouge. Pour couronner le tout, il se voit incapable de supprimer définitivement le fichier, ce qui fait que j'étais condamné à voir cette alerte tous les jours jusqu'à la fin des temps. J'ouvre donc une commande MS/DOS (Démarrer > Exécuter > cmd), je liste les fichiers et répertoires cachés (dir /AH), et j'essaie d'entrer dans le répertoire "System volume information" (cd "System volume information"). Accès refusé. En tant qu'administrateur, je n'ai pas les droits suffisants pour visualiser le contenu de ce répertoire, et encore moins pour supprimer quelque chose dedans. La solution est la suivante : 1- demander l'heure courant du système par la commande "time" (suivi de deux fois Entrée) Cela donne par exemple 17:44:04 2- Lancer un autre interpréteur de ligne de commande en tâche planifiée qui démarrera la minute suivante : at 17:45 /INTERACTIVE cmd.exe A 17h45, une nouvelle fenêtre MS/DOS s'ouvre toute seule, à partir de laquelle vous pouvez entrer dans n'importe quel répertoire, et supprimer ce que vous voulez. Magique ! |
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De petits détails cosmétiques ont été réglés (affichage des effets guitare par-dessus les coulés, même si ces effets avaient été marqués invisibles), et quelques remaniements sur la gestion des numéros de série ont été effectués. Ces remaniements sont nécessaires de temps en temps, afin que les pirates ne puissent pas réinvestir dans la version suivante tout ce qu'ils ont trouvé lors du piratage d'une version. Mais ce qui nous a tenus occupés ces derniers jours est un problème d'apparence assez anodin, mais qui se révèle un vrai mystère. On nous a signalé que les taquets de redimensionnement des portées et des mesures de l'aperçu avant impression n'étaient plus placés au bon endroit. Lors de la vérification des fichiers "source", nous avons suivi maintes fois l'algorithme pour en arriver toujours à la même conclusion : cela n'aurait jamais dû fonctionner jusqu'à maintenant. Imaginez que vous démontiez une montre qui vient de s'arrêter, et qu'à l'intérieur, vous ne trouviez rien d'autre qu'un aimant, un trombone et une bille de verre. Vous vous gratteriez la tête en vous demandant comment la montre a bien pu vous donner l'heure exacte pendant deux ans. C'est ce que nous avons fait ces derniers temps, nous gratter la tête en lisant et relisant les codes source du programme. Il est probable qu'une erreur de programmation avait été compensée exactement par une autre erreur de programmation. Nous avons donc maintenant commencé à réécrire le petit algorithme en fonction de ce qui nous paraitrait logique et en s'abstrayant de ce qui avait déjà été fait, et ça fonctionne. Comme quoi, tout n'est quand même pas si irrationnel. |
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L'armoire réseau est maintenant posée dans le bureau, il faut maintenant penser à la remplir. Nous allons en profiter pour renouveler un peu notre matériel, avec une idée toujours à l'esprit : le silence. L'armoire étant directement à coté de nous, nous ne pouvons pas nous permettre d'y mettre un PC qui ferait un bruit de boeing au décolage. C'est malheureusement souvent le cas, le matériel "rackable" étant souvent disposé dans une pièce séparée, la priorité des constructeurs est la dissipation de la chaleur et non la réduction du bruit. Nous avons déniché un switch 16 ports au Gigabit, apparemment sans ventilateur qui viendra remplacer notre petit switch 8 ports 100 Mb. Nous allons également remplacer le petit barebone qui nous sert de serveur Intranet, serveur mail, antispam, et zone de sauvegarde quotidienne des données dynamiques de nos serveurs Web. L'idée d'un PC en rack a été abandonnée (cher, bruyant, et nécessitant une armoire de grande dimension) au profit d'un petit PC dédié complètement silencieux, le choix des composants et le montage étant confiés aux bons soins experts de l'ami Philippe F. Dès que l'escalier et la mezzanine seront poses, nous pourrons commencer à préparer ce matériel, à le mettre en place et à le tester. Parallèlement, il faut commencer à réfléchir au mobilier. Une bonne chaise est au moins aussi importante qu'un Go de RAM supplémentaire dans le PC |
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Les CD et DVDs inscriptibles (R ou RW) constituent l'un des moyens les plus simples de sauvegarder ses données personnelles. Malheureusement, leur tenue dans le temps n'est pas éternelle, et il est fréquent que nos archives de plus de 3 ou 4 ans ne soient plus lisibles. Si le disque est exposé à la lumière, sa durée de vie et encore plus courte, et il ne faut pas espérer pouvoir le relire après 1 ou 2 ans. Donc, il faut penser, de temps en temps, à faire une copie de vos CD-Rs importants (par exemple, votre photothèque personnelle) sur un support neuf, et le ranger dans un endroit adéquat. Mais de petits incidents peuvent ruiner les efforts des plus prévoyants. Ainsi, un CD-RW récent, contenant des données que je désirais conserver, a été malencontreusement rayé. Si la rayure est sur le dessus (là où le fabricant inscrit son logo), il n'y a rien à faire, les données sont irrémédiablements détruites. En effet, de ce coté-là, une pellicule extrèmement fine sépare l'extérieur de la couche où sont inscrites les données. Une rayure signifie une perte de matière "utile", donc ce sont des octets qui s'envolent définitivement. Par contre, sur le dessous, la matière platique est assez épaisse, et les rayures diffractent la lumière du laser qui lit les données. Pour récupérer les données de mon disque, couvert de rayures plus ou moins profondes, j'ai à peu près tout essayé. Attention, je ne garantit rien, et je ne serai pas responsable si votre lecteur de CD doit partir à la poubelle après que vous ayiez essayé ces méthodes. Tout d'abord, bien nettoyer le disque. Du savon liquide, de l'eau, et frotter la surface avec la pulpe du doigt avant de bien essuyer avec un chiffon propre et (très) doux. Toujours essuyer ou frotter de l'intérieur vers l'extérieur, ou l'inverse, mais pas en cercle. Une petite rayure dans le sens des pistes est bien plus perturbante pour le laser qu'une plus grosse, transversale. Si cela ne suffit pas (dans mon cas, le disque n'était même plus reconnu), se munir d'un bon logiciel de récupération de données. Je conseille CDRoller (shareware pour Windows, $34), qui propose pas mal de méthodes d'analyse, et qui m'a toujours permis d'obtenir de bons résultats. Hélas, CDRoller ne me récupérait qu'environ 10% de mes fichiers, les autres souffrant de secteurs "défectueux" générant des erreurs de lecture. Donc, après recherche sur l'internet, j'ai essayé... la pâte dentifrice. Frotter doucement la surface du disque avec du dentifrice. Légèrement abrasif, il est censé polir la surface et atténuer les rayures. Malheureusement, la matière utilisée pour les CD-Rs est moins résistante que celle d'un CD gravé, et cela a plutôt tendance à le dépolir. Donc résultat mitigé. Certains suggèrent d'utiliser un produit pour faire briller les cuivres et l'argenterie, type "Miror". Je ne l'ai pas essayé, pour ne pas endommager encore plus la surface. Par contre, ce qui a étonnament bien marché, c'est la vaseline. avec un chiffon, étalez un peu de vaseline à la surface du disque, et frottez jusqu'à ce qu'il ne reste qu'une pellicule très, très fine. Il est conseillé, de laisser le disque au réfrigérateur quelques instants, mais même sans cela, on voit qu'il a retrouvé de la brillance, et que les rayures pas trop profondes ont été comblées. J'avais auparavant essayé avec du gel coiffant, mais le résultat était moins bon. Un essai dans le lecteur, et hop, CD-Roller me récupérait plus de 99% de mes fichiers. Le CD-R a volé jusqu'à la poubelle la plus proche juste après, une fois que les données étaient à l'abri sur mon disque dur. Ces fichiers, je crois que je vais les copier sur deux CDs de marque différente, que je ne rangerai pas au même endroit, et que j'en ferai également une copie dans une partie privée de notre serveur Web. On n'est jamais trop prudent. |
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Lors de la recherche d'algorithmes de détection de formes, nous essayons des dizaines de voies possibles, essayons d'évaluer la qualité des résultats pour chacune d'elles, tout en sachant qu'à la fin, la plupart de ce que nous avons fait partira à la poubelle. Alors nous expérimentons, et essayons d'obtenir, graphiquement quelque chose qui nous permette de visualiser rapidement ce qu'on pourrait tirer de l'utilisation de chaque méthode envisagée. Ainsi, il y a déjà longtemps, lorsque nous travaillions sur la reconnaissance des caractères musicaux individuels dans PDFtoMusic, j'avais déjà posté sur ce blog une représentation en couleur de l'orientation des traits qui forment un caractère. Cette solution n'a pas été retenue dans PDFtoMusic, mais pourrait peut-être se révéler utile dans ScanToMusic. En effet, par rapport aux logiciels concurrents, ScanToMusic traite les images en niveaux de gris au lieu d'un simple noir ou blanc. Dans ce type d'image, où les objets sont un peu "flous" l'oeil humain repère la forme des objets, donc leur contour, et l'orientation précise de ce contour en chacun de ses points. L'algorithme recherché doit prendre en compte cela. Ainsi traité, un échantillon de page donne: En vert, les lignes ayant la direction "haut-gauche vers bas-droite", en rouge la direction "haut-droite vers bas-gauche". En marron, les contours plutôt verticaux. Pour l'instant, des points sur des droites horizontales peuvent donner un résultat indéterminer. Il faut s'attacher ici aux symboles musicaux. La connaissance de l'orientation des contours pourrait nous aider à reconnaître le symbole, le point d'orgue ou les rondes ayant apparemment un schéma de coloration bien spécifique et reconnaissable. Ce procédé sera-t-il utilisé dans la version finale ? Impossible de le dire pour l'instant. |
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L'algorithme général de la reconnaissance commence à se préciser. Après un travail de débruitage, optimisation du contraste et compensation des déformations de la page, les lignes des portées sont repérées. Cela permet de connaître précisément la valeur de l'interligne, qui conditionne les dimensions de la plupart des symboles que l'on peut y trouver. Ensuite, les lignes verticales (tiges de notes, barres de mesures, etc) sont repérées assez grossièrement. Ces lignes servent alors de "guide" pour trouver les têtes de noires et de blanches. Là aussi, il peut y avoir des erreurs, qui seront compensées par les phases suivantes. La recherche des ligatures, par exemple, "effacera" les têtes de noires qui ont pu y être trouvées par erreur. On considère que la ligature n'est jamais en contact avec la tête de la note. Puis, c'est le tour des symboles isolés (silences, pointés) et des hampes non ligaturées. Enfin, les clés, signatures temps et altérations seront recherchées. Il y aura alors probablement une phase qui permettra de traiter la totalité des objets trouvés et de supprimés ceux qui ne suivent pas la logique d'une partition classique. Il restera alors à traiter les accolades, liaisons et textes, ainsi que divers ornements, pour obtenir une reconnaissance assez complète. L'idée est donc que la reconnaissance d'un type de symbole donné n'a pas à être parfaite, car le schéma d'une partition obéit à des règles assez figées, permettant de faire du ménage dans ce qui a été trouvé. Il vaut mieux trouver un symbole là où il n'est pas, que de ne pas le trouver là où il est. |
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