Il y a, dans un coin de notre pièce de travail, un ordinateur qui tourne sagement, en permanence et en silence depuis plus de 10 ans Il gère nos mails (avec un puissant anti-spam), l'intranet, la copie locale de notre site, le "seed" Bittorrent, les documentations de nos logiciels, un serveur FTP privé et, lorsque le besoin s'en fait sentir, un petit extranet de test. 10 ans, ça commence à faire beaucoup. Le système est vieux, on ne peut pas se permettre d'arrêter la machine plus de 2 ou 3 heures, car les commandes de licences ne seraient alors plus gérées, et le matériel montre les premiers signes de faiblesse, avec un ventilateur qui commence à faire un peu de bruit. Alors, plutôt que de monter une nouvelle machine physique en parallèle, et remplacer celle-ci, nous avons opté pour une machine virtuelle. Pour 50¤, un disque SSD de 128Go + un cable USB3-SATA, une licence Windows 7 d'un ordinateur parti au rebut, et voila, une VM VirtualBox était montée. Tous les logiciels ont été réinstallés dessus, les fichiers de préférences recopiés, et notre nouvelle tête de pont réseau est prête à fonctionner. En quelques minutes, il nous est possible de la brancher et la faire tourner sur n'importe lequel de nos ordinateurs, Mac OS ou Windows (et probablement Linux, bien que pas encore essayé). Il est également facile de prendre des instantanés de la machine avant d'y appliquer une modification importante, ou de copier le tout sur notre NAS au cas où le SSD flambe. Pour l'instant, donc, que des avantages, dont un non négligeable, une machine physique en moins, c'est un peu moins de bruit dans les oreilles pendant toute la journée, même si l'ordinateur d'origine, acquis en 2007, était plutôt silencieux. |
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by Olivier Guillion | | | |
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Les installateurs de nos produits, sur Windows, rencontrent des problèmes assez important lorsqu'ils sont lancés depuis le compte d'un utilisateur qui n'a pas les droits d'administation sur la machine. Pour ce type d'utilisateurs "lambda", le mot de passe administrateur est demandé pour permettre à l'installateur de toucher aux programmes installés et autres zones sensibles du système. Ce mécanisme fait partie de ce qu'on appelle "UAC", pour "User Account Control", ce dernier nous ayant déjà posé pas mal de problèmes avec sa gestion étonnante du "Virtual Store", qui stocke des versions modifiées de certains fichiers en les cachant bien pour ne pas qu'on puisse comprendre pourquoi ça fait tout planter. Pour le problème d'administrateur et non administrateur, c'est un peu pareil. Il n'a pas été prévu que le programme d'installation puisse connaître l'identité de l'utilisateur qui le lance, et donc l'emplacement de ses dossiers de documents, de préférences, etc. Nous ne nous en étions pas rendu compte jusqu'ici, mais cela peut poser des problèmes assez important. On a trouvé un contournement extrêmement laid (demander au système qui a lancé l'explorateur Windows), mais qui semble être comme ça que font tous ceux qui, comme nous, en ont eu besoin. Nous allons essayer de l'utiliser pour améliorer les installations depuis des comptes non-administrateurs. En attendant, ce genre d'installation est donc à déconseiller. Bon week-end, |
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by Olivier Guillion | | | |
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Pour permettre à nos programmes de jouer les musiques avec le son de n'importe quel instrument, ils intègrent une base de son. Cette base est constituée de l'enregistrement numérique de notes isolées jouées par l'instrument. Lorsqu'il désire jouer une musique quelconque, nos programmes déforment et collent ces enregistrement pour jouer les notes avec l'intensité, la hauteur et la durée désirées. Dans la base de sons la plus simple et la plus courte, celle livrée par défaut avec Harmony/Melody Assistant, le premier piano est constitué de 4 enregistrements de notes, qui, mis bout à bout, représentent l'équivalent de 3 ou 4 secondes (120 Ko) La base de sons complète, travaillée pour être la plus courte possible arrive à couvrir l'ensemble des instruments possible avec environ 6 Mo de données sonores, ce qui est déjà une prouesse. En examinant les données audio, nous avons pensé à une technique de réduction qui permettrait de diminuer encore plus fortement la taille de ces données sonores. En utilisant cette nouvelle technique, les échantillons de piano, par exemple, au lieu d'être constitués de 3 secondes d'enregistrement, pourraient être réduits à moins d'1/10e de seconde (7 Ko) Nous avons mis le principe en pratique grâce à un script Myrscript, et avons créé une petite app de démonstration, en HTML5 + Javascript, qui utilise ces données ultra-compactées pour jouer un morceau de piano. En seulement 25 Ko, on parvient ainsi à caser une page Web, un interpréteur MIDI, un générateur sonore et les données audio du piano. La démo est ici Pour l'instant, on ne sait pas exactement ce qu'on pourra réaliser avec cette technique, mais le principe est intéressant, et ouvre le champ de nos possibilités. |
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by Olivier Guillion | | |
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