Nous avons continué à travailler sur le traitement automatique des rapports de "crash". Les données seront, sur Windows, envoyées à notre serveur au moment même du crash. Le programme dédié, sur le serveur, analysera ces données et sera capable de donner immédiatement une solution de contournement, ou d'indiquer que le problème sera résolu pour la prochaine version, si ce crash a déjà été répertorié. Autrement, il proposera à l'utilisateur de cliquer sur un bouton afin que nous le recevions et l'analysions. Normalement, sur Windows comme sur Macintosh, lorsqu'une application "plante", le système propose d'envoyer un rapport de problème respectivement à Microsoft ou à Apple. Personne ne sait au juste ce qu'il advient de ces rapports. En tout cas, aucun des deux éditeurs ne les fait suivre aux auteurs des applications qui ont planté. On suppose donc qu'un tri est effectué, que tous les rapports concernant les applications créées par des tiers sont directement acheminés vers la poubelle, alors que les autres sont utilisés à des fins statistiques, pour corriger en priorité les bugs du système les plus évidents. Sur Windows, chaque application peut "détourner" ce système vers sa propre procédure de traitement, et c'est ce que nous avons fait. Sur Macintosh, malheureusement, nous n'avons pas trouvé le moyen de faire de même. Nous avons donc dû, lors de chaque lancement de l'application, vérifier si elle avait "planté" lors de la session précédente, en constatant la présence des fichiers-journaux de crash. Si tel est le cas, l'application peut alors contacter notre serveur et proposer à l'utilisateur de nous envoyer ces données. Ca fonctionne aussi, mais c'est un peu dommage de ne pas pouvoir le faire plus "à chaud". A chaque minute qui passe, l'utilisateur risque d'oublier les opérations qu'il avait effectuées pour produire le plantage, et ces informations nous sont particulièrement utiles... |
|
|
by Olivier Guillion | | | |
|
Notre chanteur Virtuel chante déjà en 9 langues : français, anglais, espagnol, allemand, italien, japonais, finnois, latin et occitan. Ajouter une nouvelle langue est un processus complexe, qui nous oblige à reprendre les modules de conversion phonétique, et d'établir, avec l'aide de locuteurs natifs, les règles de prononciation. Or, en collaboration avec Alexander Sadovski, un utilisateur bulgare, nous avons mis au point une technique qui permet d'ajouter quasiment instantanément une nouvelle langue à Virtual Singer, sans nécessiter de recréer une version beta du programme. Il s'agit d'un script MyrScript, qui analyse les paroles des chansons, et ajoute après chaque syllabe la phonétique désirée. Ces ajustements phonétiques restent invisibles sur la partition. Pour l'instant, le script est assez spartiate et n'a aucune interface avec l'utilisateur. Il se contente de rechercher les lettres cyrilliques utilisées en bulgare, et d'en déduire, par mise bout à bout des fragments correspondants, la prononciation de la syllabe entière. Les fragments utilisés sont empruntés aux autres langues, les plus proches de la véritable prononciation bulgare ayant été sélectionnés par Alexander. Le script en question est donc constitué d'une suite de comparaisons, et nécessite, pour ajuster la prononciation, que la personne qui le met au point édite le code source MyrScript pour modifier ces lignes. Mais on pourrait imaginer un script un peu plus évolué, qui utiliserait un tableau de correspondance texte-phonétique contenu dans un fichier au format texte. On pourrait alors disposer d'un menu déroulant proposant les différentes langues disponibles sous cette forme. Il suffirait à quelqu'un de créer un tel fichier, et de le fournir aux utilisateurs pour enrichir l'éventail de langues. Une amélioration a été apportée à MyrScript afin de lui permettre d'ajouter des fragments à une voix existante, et ainsi gérer les subtilités de prononciation. Bien sûr, une fois les correspondances phonétiques au point, et le résultat testé suffisamment longtemps par des natifs, il serait alors possible de reprendre les données et d'intégrer la langue dans Virtual Singer lui-même, "en dur". |
|
|
by Olivier Guillion | | |
| |
|
|