En modélisant pour chaque hauteur les réponses théoriques de résonnance à la tierce, à la quinte et à l'octave, et pour trois vélocités types p f et ff et selon une variation continue des paramètres retenus, on devrait pouvoir comparer les valeurs des hauteurs échantillonnées avec cette matrice théorique Avec un peu de bol et quelques approximations, on devrait pouvoir en tirer une matrice acceptable pour servir de base de reconstitution numérique des 88 hauteurs du grand piano Le gros problème du système Gold, c'est qu'il n'y a que trois valeurs de vélocités, qu'elles sont discontinues, et que ça s'entend aux abords des transitions entre deux couches de vélocité contiguës Le premier boulot selon moi est de rétablir une fonction continue qui assure une transition plausible lors des variations de hauteurs et/ou d'intensité, c'est donc une fonction mathématique qui doit remplacer un échantillonnage physique, qui - outre le choix subjectif des paramètres discriminants - a le gros défaut de reconduire la discontinuité actuelle de la base de référence Selon le cas, cette approche n'interdirait pas de pousser ultérieurement l'analyse plus avant en restant dans la limite de volume de la table de référence |